10 décembre 2010
Pensée du Jour
(...) "Je ne sais pas distinguer les idées qui sont miennes de celles que j'ai lues. (...) car moi, lorsque je lis, je ne lis pas vraiment, je ramasse du bec une belle phrase et je la suce comme un bonbon, je la sirote comme un petit verre de liqueur jusqu'à ce que l'idée se dissolve en moi comme l'alcool; elle s'infiltre cahin-caha jusqu'aux racines de mes veines, jusqu'aux radicelles de mes capillaires."
Bohumil Hrabal, Une trop bruyante solitude
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